Après avoir découvert des moutons d’Ouessant au Jardin des plantes à Paris (en 1945/1946) et répertorié un certain nombre d’élevages dans l’Ouest, Paul ABBE et quelques amis ont créé en 1976 l’association des éleveurs de moutons d’Ouessant (GEMO) dont l’objet est la sauvegarde de cette race en voie de disparition.
La première préoccupation a été de recenser les détenteurs de moutons d’Ouessant. Rapidement l’équipe des pionniers est rejointe par de nombreux adhérents.
Évolution du Nombre d’adhérents
Années | 1977 | 1979 | 1985 | 1990 | 1995 | 1997 | 2000 | 2005 | 2010 | 2012 | 2014 |
Nb d'adhérents | 51 | 77 | 130 | 159 | 223 | 283 | 247 | 227 | 212 | 192 | 208 |
En 1999, l’obligation d’identifier les animaux a entrainé une désaffection des adhérents.
Le standard a été établi et adopté en décembre 1981 par l’assemblée générale. Il décrit les principales caractéristiques des animaux de la race.
C’est en 1987 que le premier concours national est organisé à Civray (79). Une occasion de présenter des animaux dans le standard en mettant surtout l’accent sur la recherche d’une petite taille qui est l’originalité de la race.
En 1995, le GEMO expose des moutons au Salon de l’Agriculture à Paris. C’est un bon moyen de faire connaître cette race de petit effectif qu’il faut préserver.
Depuis, il y a toujours au Salon de l’Agriculture des « Ouessant » avec le même intérêt des visiteurs pour le mouton le plus petit du monde.
Si, sur le plan économique il n’est pas rentable, il présente de plus en plus d’intérêt comme animal d’agrément et pour l’entretien des espaces (éco-pâturage).
Depuis sa création, le GEMO a entretenu des relations avec les éleveurs et les associations étrangères, notamment lors des concours.
En 2015, s’est tenue la première réunion des groupements d’éleveurs de moutons d’Ouessant.
Aujourd’hui, nous constatons un effectif suffisant pour assurer le devenir de la race. La préoccupation est sur la conformité selon le standard et d’avoir une connaissance des origines des animaux (généalogie).
En 2010, le GEMO a mis en place les certificats de conformité selon le standard.
En 2016, le livre des origines (de père et mère connus) a été initié en vue de créer un livre généalogique pour préserver la qualité génétique de la population.
Le GEMO cherche à améliorer sa communication avec la refonte du site internet.
Pour ses 40 ans, le GEMO a contribué à la parution du livre « Le mouton d’Ouessant » écrit par François de Beaulieu, illustré des photos d’Hervé Ronné et édité par Skol Vreizh.